Dans le grand silence
de la page blanche
Notre esprit façonne notre main
Pour que notre coeur ne soit pas muet.
Il nous apprend, tel un
chef d'orchestre,
A moissonner les notes de lumière
Et à faire chanter les couleurs.
Lucette
Dubois
Pastelliste, autodidacte

Un
moyen d'expression
Le dessin a toujours été pour l'homme
un puissant moyen d'expression. L'étymologie
nous révèle que dessiner et écrire
c'est la même chose ! Le dessin, pour ce qu'il
représente, garde la mémoire de la rumeur
avant le mot, de la force de l'être. Les Egyptiens
croyaient à l'efficacité magique des
hiéroglyphes. Ils pensaient pourvoir faire
vivre ce qu'ils dessinaient par l'image aussi sûrement
que par la parole créatrice. Le cartouche d'un
homme en caractères hiéroglyphes contenait
son identité.

Un
langage universel
Le dessin est l'art des métamorphoses de l'esprit,
le langage du coeur, que l'on extrait au fond de soi.
Il esquisse doucement le chemin de la vie et fait
chanter les couleurs, qui s'épanouissent dans des
teintes aux sonorités précises. Il naît alors une
pensée alchimique, un discours à trois voix entre
l'oeuvre, l'artiste et le spectateur. Comme la musique,
la poésie, les arts, le dessin véhicule un point de
communion universelle.

En
passant par la Lorraine
Lucette
Dubois est née à Nancy. Elle découvre
au musée de Dahlem, à Berlin où elle séjourne
plusieurs années, l'Homme au Casque d'Or de Rembrandt,
un des Maîtres des clairs obscurs. C'est le fil d'Ariane
qui la conduira à la connaissance de soi, de l'autre,
à travers l'ombre et la lumière du pastel.
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